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Saints-fondateurs du christianisme éthiopien

Saints-fondateurs du christianisme éthiopien

Peu après l’Empire romain, l’Éthiopie adopte à son tour le christianisme. Réduite d’abord à l’entourage royal et au milieu dirigeant, la christianisation touche bientôt en profondeur tout le Nord éthiopien, grâce à l’oeuvre missionnaire conduite à partir du milieu du Ve siècle par des moines venus de l’Empire. Frumentius est l’artisan de la conversion royale ; les faits n’ont pas laissé de récit indigène et c’est Rufin d’Aquilée qui en fournit en latin la relation originale. La tradition écrite éthiopienne la recopia et l’enrichit, conférant à Frumentius sa qualité de premier saint – et métropolite – du pays des négus. Garimā est un des principaux missionnaires du Ve siècle et partage avec eux beaucoup de traits : fils d’un roi étranger, il obéit à l’appel de Dieu, renonce aux grandeurs terrestres, se retire et fonde un monastère. Takla Hāymānot est un des acteurs, au XIVe siècle, d’une deuxième christianisation, qui touche le Sud du pays. Au cours de ses voyages, le saint engendre de nombreux fils spirituels et crée le plus important ordre monastique éthiopien. Le monastère qu’il fonda, Dabra-Libānos, fournissait le chef suprême de tous les moines. Ēwosṭātēwos donna son nom à l’ordre éthiopien des Eustathéens, surtout présent dans le nord de l’Éthiopie et l’actuelle Érythrée. Il a défendu l’observance du « sabbat » du samedi à l’égal du dimanche. Les Actes de ces fondateurs ont, pour la plupart, été publiés en ge᾿ez il y a un siècle ou plus. Certains n’avaient jamais été traduits, d’autres l’avaient été partiellement – notamment en latin – lors de leur publication. Gérard Colin, docteur d’État et chercheur honoraire au CNRS, a publié une vingtaine d’ouvrages relatifs à l’hagiographie éthiopienne. Il a enseigné la langue et la littérature ge᾿ez à l’Institut catholique de Paris.

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