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« Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés... » La pertinence de la métaphore médicale qui s’impose à la presse égyptienne pour traiter du problème de la drogue en Égypte se justifie de divers points de vue. D’une part, elle désigne le caractère « endémique » du phénomène, en même temps que le fait qu’il passe par différentes phases : l’Égypte a expérimenté, depuis le début de ce siècle, diverses formes de toxicomanies qui correspondent, dans l’analyse qu’en fait la presse, aux différentes phases d’une seule et même « épidémie ». Le haschisch, permanent dans le paysage égyptien depuis des temps immémoriaux, à propos duquel Clot bey écrivait déjà, au début de ce siècle : « Les Égyptiens sont, de toutes les races, la plus portée au haschisch, dont les effets répondent aux qualités propres et à la nature de ce peuple et au goût qu’il manifeste pour tout ce qui est étrange ou merveilleux. » L’opium, presque aussi constant, mais dont le coût plus élevé restreint quelque peu la propagation. Après la première guerre mondiale, la cocaïne et l’héroïne font dans le pays une première incursion, dans les classes enrichies par le boom du coton, mais aussi dans l’embryon de prolétariat égyptien employé dans les filatures ou le bâtiment. On raconte même que certains entrepreneurs peu scrupuleux payaient leurs ouvriers pour partie en cocaïne, d’une part, pour augmenter leur productivité, et d’autre part, pour se les attacher plus sûrement. Depuis le début des années 70, du fait de la flambée des prix des stupéfiants « naturels », occasionnée par une série de campagnes de répression, de nouveaux produits « de synthèse » ont envahi le marché – amphétamines, Maxiton, psychotropes divers, consommés seuls ou en « cocktails » – ainsi que, ces derniers temps, l’héroïne elle-même, qui effectue un retour en force en Égypte, si l’on en juge par la multiplication des saisies opérées par les services de répression.
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