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Du bon usage des commémorations

Du bon usage des commémorations

Le phénomène commémoratif occupe une place de plus en plus importante dans l’espace politique, médiatique et intellectuel. Cette inflation, sinon cette omniprésence, entraînent-elle une perte de sens ? En d’autres termes, trop de commémoration tue-t-il la commémoration ? La commémoration n’est pas l’histoire. La mise en scène de la mémoire entraîne une part d’inclusion et d’exclusion, donc d’oubli. La commémoration sert la « vérité » officielle ou à l’inverse des causes dissidentes, minoritaires, et contestataires. La commémoration a occupé une place stratégique dans la construction des États-nations, à la suite de l’implosion de la chrétienté médiévale. On constate depuis quelque temps une fragmentation : les dimensions communautaire, voire communautariste, d’une part, et supranationale, d’autre part, vont-elles l’emporter au détriment de la dimension nationale traditionnelle ? Cet ouvrage, associant spécialistes des langues et cultures étrangères, historiens, politologues et littéraires, a pour ambition de croiser les regards et de créer des échos. Du bicentenaire de 1789 à Hiroshima, de Québec à Austerlitz, et de Luther à l’indépendance américaine, les auteurs s’interrogent sur l’évolution du phénomène, depuis l’Âge des Réformes jusqu’à nos jours.

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