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Ô Soldats de quarante !...

Ô Soldats de quarante !...

Tout semble avoir été dit sur le désastre militaire de mai 1940. Pourtant, près d'un demi-siècle plus tard une bonne distance historique , rien ne semble vraiment clair. Est-ce le manque de matériel qu'il faut incriminer ? L'incapacité du commandement ? Le moral de la troupe ? de l'arrière ? Les fautes du gouvernement ?
Concrètement, la mémoire de la nation garde l'image d'une masse de fuyards indisciplinés, en proie à une indescriptible panique. Or, pendant les quelque cinq semaines qu'a duré la bataille proprement dite, les pertes ont été supérieures à celles de n'importe quelle période égale de la Première Guerre mondiale, y compris Verdun. Qui s'en doute aujourd'hui ?
Officier de renseignement régimentaire dans l'une des divisions motorisées qui combattirent dans le Nord depuis le 10 mai jusqu'à Dunkerque, Roger Ikor nous livre son témoignage, à verser au dossier en complément de Pour une fois, écoute, mon enfant. L'auteur des Eaux mêlées, du Tourniquet des innocents, de Je porte plainte, de L Éternité derrière et des Fleurs du soir n'est pas homme à se payer de mots ni à ruser avec la réalité. À travers ses souvenirs, c'est toute la vie d'un régiment pendant ces dures semaines qui reparaît et, en filigrane, celle de l'ensemble des troupes françaises engagées en Belgique. S'ajoutent au récit les réflexions d'un homme qu'aucun tabou ne paralyse mais que la passion n'écarte pas de l'objectivité.
Un livre fort, profondément émouvant, et que les amateurs d'Histoire apprécieront.

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