Search

Shopping cart

Saved articles

You have not yet added any article to your bookmarks!

Browse articles
Newsletter image

Subscribe to the Newsletter

Join 10k+ people to get notified about new posts, news and tips.

Do not worry we don't spam!

GDPR Compliance

We use cookies to ensure you get the best experience on our website. By continuing to use our site, you accept our use of cookies, Privacy Policy, and Terms of Service.

L’eau au Moyen Âge

L’eau au Moyen Âge

Si la présence de l'eau est vérifiable dans d'innombrables épisodes de récits arthuriens, elle se fait plus rare dans les gestes épiques ou dans les intrigues romanesques qui échappent au cycle d'Arthur. Surtout, elle n'y possède que rarement la signification secrète qui constitue pour les mers, fleuves, rivières et sources celtiques l'essence de leur mystère. L'eau épique ou romanesque est généralement plus "naturelle", si l'on peut dire, elle est moins perfide, moins équivoque que l'eau celtique. Elle recèle pourtant des périls qui peuvent être mortels pour le héros. L'eau dangereuse coule alors dans le paysage épique : elle apparaît fréquemment comme la composante d'une situation dramatique, ou sa cause. Elle sert de décor à des scènes violemment pathétiques, dont nous fournirons un certain nombre d'exemples ; elle peut prendre dans l'épopée et surtout le roman un sens symbolique, adopter une personnalité morale, être un piège pour l'homme.

Comments