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L'usage du passé entre Antiquité tardive et Haut Moyen Âge

L'usage du passé entre Antiquité tardive et Haut Moyen Âge

Parmi les nombreux apports de l’œuvre de Brigitte Beaujard sur le culte des saints en Gaule se dessine une réflexion sur les transformations de l’usage du passé à la fin de l’Antiquité. à certains moments de l’histoire des villes de la Gaule romaine, une solution de continuité dans la transmission du passé s’est produite, et la cité classique s’est effacée au bénéfice d’une construction chrétienne de l’histoire des origines. Telle est la piste qu’ont choisi de suivre quelques-uns de ses amis, collègues et élèves, au cours d’une journée d’étude organisée à l’université François-Rabelais-Tours par l’équipe HiSoMA-Tours (UMR 5189) et la Maison des Sciences de l’Homme pour lui rendre hommage. Cet ouvrage aborde des dossiers variés relevant de l’histoire politique, de l’hagiographie ou de l’histoire du christianisme. Si les questions de manipulation de la mémoire sont loin d’être propres à l’Antiquité tardive, elles y occupent une place particulièrement importante, liée à la définition même de la période. Celle-ci fait l’objet depuis plusieurs années d’un débat actif, dont les enjeux concernent l’hypothèse d’une solution de continuité dans la transmission des héritages des sociétés. Les chapitres de ce livre, dans leur diversité, montrent comment les hommes de l’Antiquité tardive ont travaillé sur leur propre passé avec une inventivité et une lucidité remarquables, qui témoignent de l’importance qu’avait pour eux leur histoire autant que des libertés qu’ils ont prises avec elle.

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