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Les logiques totalitaires en Europe

Les logiques totalitaires en Europe

Le XXe siècle a été marqué en Europe par le phénomène totalitaire dont les formes diverses - fascisme, nazisme, communisme - ont été inaugurées et portées par des chefs charismatiques - Lénine, Staline, Mussolini, Hitler. Cependant, par-delà ces hommes, le phénomène était sous-tendu de logiques spécifiques. La logique initiale renvoie à la dimension idéologique des mouvements totalitaires, une idéologie - racialiste, classiste ou ultra-nationaliste - qui, devenue religion politique, légitime la volonté de puissance et de domination totale qui anime les chefs et justifie leurs actions, même les plus criminelles. Lors de leur passage à l'acte pour la prise du pouvoir, les mouvements totalitaires mettent systématiquement en oeuvre la logique de la guerre civile qui ouvre le champ de tous les possibles en supprimant les traditionnelles limites de durée, d'espace et de moyens par lesquelles la violence étatique est bridée. Le déclenchement de la guerre civile implique la mise en oeuvre de la logique de la terreur qui, selon des intensités variables, a présidé à tous les régimes totalitaires. Enfin, pour conserver le pouvoir à tout prix et développer leurs projets - " construction du socialisme " en URSS, épuration de la race en Allemagne, création de " l'Homme nouveau " en Italie -, les régimes totalitaires liquident les élites traditionnelles ou démocratiques, et suscitent l'apparition de nouvelles élites totalitaires formées d'un type d'homme prêt à pratiquer la terreur pour mieux profiter des gratifications offertes. C'est à toutes ces questions qu'une équipe de vingt-cinq historiens, sociologues et politologues venus de toute l'Europe consacre sa réflexion.

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