Shopping cart
Your cart empty!
Terms of use dolor sit amet consectetur, adipisicing elit. Recusandae provident ullam aperiam quo ad non corrupti sit vel quam repellat ipsa quod sed, repellendus adipisci, ducimus ea modi odio assumenda.
Lorem ipsum dolor sit amet consectetur adipisicing elit. Sequi, cum esse possimus officiis amet ea voluptatibus libero! Dolorum assumenda esse, deserunt ipsum ad iusto! Praesentium error nobis tenetur at, quis nostrum facere excepturi architecto totam.
Lorem ipsum dolor sit amet consectetur adipisicing elit. Inventore, soluta alias eaque modi ipsum sint iusto fugiat vero velit rerum.
Sequi, cum esse possimus officiis amet ea voluptatibus libero! Dolorum assumenda esse, deserunt ipsum ad iusto! Praesentium error nobis tenetur at, quis nostrum facere excepturi architecto totam.
Lorem ipsum dolor sit amet consectetur adipisicing elit. Inventore, soluta alias eaque modi ipsum sint iusto fugiat vero velit rerum.
Dolor sit amet consectetur adipisicing elit. Sequi, cum esse possimus officiis amet ea voluptatibus libero! Dolorum assumenda esse, deserunt ipsum ad iusto! Praesentium error nobis tenetur at, quis nostrum facere excepturi architecto totam.
Lorem ipsum dolor sit amet consectetur adipisicing elit. Inventore, soluta alias eaque modi ipsum sint iusto fugiat vero velit rerum.
Sit amet consectetur adipisicing elit. Sequi, cum esse possimus officiis amet ea voluptatibus libero! Dolorum assumenda esse, deserunt ipsum ad iusto! Praesentium error nobis tenetur at, quis nostrum facere excepturi architecto totam.
Lorem ipsum dolor sit amet consectetur adipisicing elit. Inventore, soluta alias eaque modi ipsum sint iusto fugiat vero velit rerum.
Do you agree to our terms? Sign up
Gustave Courbet (1819-1877) est né à Ornans, dans le Doubs. Il est toujours resté fidèle à la Franche-Comté, quoique devenu parisien. Du moins jusqu’au moment où il dut s’exiler en Suisse. En effet, peintre célèbre dans toute l’Europe, il fut rendu responsable de la destruction de la colonne Vendôme sous la Commune. Courbet, peu de temps auparavant, avait appelé à son « déboulonnage ». Il est vrai que, par ailleurs, il s’impliqua nettement dans la Commune de Paris, en devenant une sorte de ministre des Beaux-arts, après avoir été élu président de la Fédération des artistes. C’est, en fait, à la protection des monuments historiques, et particulièrement des collections du Louvre qu’il se consacra. Parmi les communards, c’était un modéré, tendance Proudhon. Il n’en paya pas moins cet engagement de quelques mois de prison, dès la reprise de Paris par les Versaillais. Plus tard, il fut condamné à payer les frais de rétablissement de la colonne. On lui en voulait, surtout, d’avoir toujours été un artiste engagé dans la gauche républicaine, socialiste et anticléricale, un artiste pour qui l’art se devait d’être politique, un artiste révolutionnaire. Courbet fut très tôt le leader de l’opposition à l’académisme alors que celui-ci ânonnait les vieilles recettes allégoriques de la peinture classique et que le romantisme n’en bouleversait guère les règles conventionnelles. Élargissant une troisième voie, qui n’était encore que timidement empruntée (notamment par Millet et Corot) entre celles que balisaient Delacroix et Ingres, il fut le maître du réalisme. Peintre de la nature, des paysages de la vallée de la Loue, de la chasse et des animaux traqués par les chasseurs, il fut aussi un grand portraitiste. C’est surtout par des compositions monumentales (Un enterrement à Ornans, L’Atelier) qu’il se fit remarquer et qu’il heurta la bonne conscience artistique, surtout quand les préoccupations sociales (Les Casseurs de pierre) ou érotiques (Le Sommeil) y étaient flagrantes.
Comments