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Les mains coupées de la Taïga

Les mains coupées de la Taïga

Comment alerter le monde sur les horreurs du Goulag ? Un jour, des détenus se coupèrent les mains à la hache et les cachèrent dans une cargaison de bois destinée à l’Occident. Un message pathétique qui ne fut compris de personne. On attendra le rapport Khrouchtchev en 1956 pour croire au Goulag, et Soljenitsyne dans les années 60-70 pour en mesurer la dimension industrielle. Et puis l’oubli, la lassitude occidentale devant la répétition des faits même les plus monstrueux. Voici de nouvelles mains coupées de la Taïga : la loi du Goulag, ou le règlement intérieur des camps de travail de l’U.R.S.S. d’Andropov. Un document officiel, inédit en Europe et irréfutable, qu’on désigne là-bas sobrement : « code du travail correctif ». Une preuve de plus de la persistance du Goulag. Derrière chacun de ces articles à la précision glaciale, il y a des millions de battements de cœur, là-bas, de l’autre côté du monde. Du lever au coucher du soleil, tout est prévu : nourriture terrestre et idéologique du condamné, sanctions et récompenses, salaires et retenues... Ce document apporte davantage. Sait-on qu’il y a aujourd’hui en U.R.S.S. des Goulags spécialement réservés aux étrangers, totalement coupés du monde, totalement ou presque inconnus ? Sait-on que six cents Français sont portés disparus en U.R.S.S. depuis 1945 ? Patrick Meney a rencontré l’un d’eux, échappé du Goulag en 1981, qui témoigne. D’autres Français sont toujours retenus là-bas. Que pouvons-nous pour les sauver ? Un document choc qui relance le débat sur la réalité et l’utilité du Goulag. Car le système soviétique basé sur la répression s’asphyxie... ou comment les dictatures finissent.

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