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Cours, camarade, le P.C.F. est derrière toi

Cours, camarade, le P.C.F. est derrière toi

Les petites phrases de Séguy, les grandes phrases de Marchais, les rumeurs autour d’un intellectuel qui parle trop (exemple Pierre Daix), les prises de position sur la Tchécoslovaquie ou sur le sort des écrivains en U.R.S.S., voilà ce qui alimente habituellement la polémique sur le P.C.F. Mais, par l’identité des thèmes, cette polémique aligne la critique de gauche sur la critique de droite, reprenant dans le même sens qu’elle la fameuse question des libertés : il s’agit toujours de la liberté des intellectuels, plus que du peuple, des libertés formelles plus que des libertés concrètes. C’est la raison pour laquelle ce débat n’intéresse pas en profondeur la population. Notre but est de substituer à la critique politicienne du P.C.F. une critique pratique. De laisser aux spécialistes l’exégèse de ses discours et proclamations centrales pour n’envisager que son comportement dans les luttes. En face des gens en lutte, que dit le P.C.F. ? Comment est-il écouté ? Que signifient les mots quand ils ne sont plus des mots d’ordre ? La stratégie du P.C.F. est-elle radicalement incompatible avec ce qui est né de mai 68 ? Ceux qui dans ce livre tentent de répondre à ces questions, ne sont pas les représentants d’un courant politique et organisé. Impossible de les définir par une étiquette politique ou sociale. Gauchistes ? Oui, si les ouvriers de Lip le sont. Marginaux ? Oui, si des juges ou des médecins peuvent être appelés ainsi. Leur seul dénominateur commun est d’incarner la volonté de plus en plus forte d’autonomie populaire. Ce sont ces hommes et ces femmes qui, depuis mai 68, ont appris à compter d’abord sur leurs propres forces.

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