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Au voleur !

Au voleur !

Quoi de commun entre l’enfant qui chaparde les cerises, l’assassin qui égorge les rentiers, le domestique indélicat, le pickpocket, le rat d’hôtel, la kleptomane, le cambrioleur ? Rien, sinon cette étiquette de voleurs qui recouvre une large variété de types sociaux et d’imaginaires. À des degrés bien différents, tous font l’objet d’une réprobation morale. Car le vol dérange l’ordre social : comme l’écrit Michelle Perrot, le xixe siècle est animé d’une véritable « obsession propriétaire » qui ne se relâche guère avant les années 1960. Le fait est connu, mais il reste trop souvent vu de loin. Comment prendre en compte les évolutions chronologiques dans une société qui s’enrichit et accède plus massivement à la propriété ? Comment envisager les spécificités géographiques (le voleur des villes n’est pas le voleur des champs, ni le maraudeur de banlieue) ? Comment distinguer, enfin, des groupes sociaux, des genres, des âges ? C’est tout le pari de cet ouvrage qui propose d’examiner, dans leur diversité, les imaginaires et les représentations du vol aux xixe siècle et xxe siècles, du Code pénal aux blousons noirs. De Jean Valjean aux Valseuses, en passant par Lupin et Bonnot, mais aussi par une foule de petits délinquants obscurs, il s’agit d’éclairer un envers de l’histoire de la France contemporaine.

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