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Fulgurante, foudroyante, extraordinaire... Il ne faut pas avoir peur des superlatifs pour la qualifier. « Simone Weil compte parmi les êtres de feu : son cœur brûle au contact de la souffrance comme de la beauté », écrit dans son éditorial Aurélie Julia, directrice de la Revue des Deux Mondes. Le dossier que nous consacrons ce mois-ci à la philosophe, la plus brillante et singulière du siècle dernier, retrace sa courte vie – elle est morte à 34 ans il y a tout juste huit décennies en 1943 – et rappelle l’immensité de son œuvre intellectuelle.
En quête obsessionnelle de vérité, Simone Weil s’est astreinte à mettre sa pensée et son action en stricte adéquation, souvent au mépris de son corps relégué au rang de frivolité. À l’heure des selfies et des experts en tout, elle est un phare.
Issue d’une bourgeoisie aisée, bachelière à 16 ans, agrégée de philosophie à 22, la jeune femme aux lunettes cerclées avait sûrement devant elle une carrière confortable et prometteuse de professeure. Cet esprit en ébullition fait tout l’inverse, va travailler au champ puis à l’usine, tout en bas de l’échelle avec les sans-grades, pour comprendre la condition ouvrière et mieux la dépeindre, à distance des idéologies et au plus près du réel.
Engagée auprès des Républicains espagnols en 1936, elle est choquée par la violence et les horreurs perpétrées par certains de ses camarades, écrivant ses désillusions à un Georges Bernanos, en proie au même effroi envers les répressions franquistes.
À Londres en 1943, le Général de Gaulle aurait traité de « folle » cette érudite qui s’était mis en tête de se faire parachuter sur les lignes ennemies, préférant lui confier la rédaction d’un socle intellectuel pour la future Constitution. Ce fut L’Enracinement, son grand œuvre rédigé d’une traite. D’origine juive, mystique, Simone Weil était aussi une chrétienne sans baptême, éblouie et conquise par Jésus et son message d’amour. Tout cela en une seule vie ! Lisez-le pour le croire.
Autre femme éclatante, Hélène Carrère d’Encausse a tiré sa révérence au cœur de l’été. Historienne de la Russie, troisième femme membre de l’Académie française, où elle fut élue au poste de secrétaire perpétuel en 1999, la « tsarine » reçoit dans ce numéro d’octobre l’hommage qu’elle mérite.
Hommage aussi à Michel Rocard dont l’action publique originale et fondatrice, l’activisme intellectuel et la culture du consensus inspirent aujourd’hui la nostalgie.
Et puis des femmes encore ! Celles qui jadis furent bannies des prestigieux dîners de la Revue des Deux Mondes, après une coquine entourloupe de George Sand.
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