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Théorie des identités

Théorie des identités

La pensée contemporaine est celle des singularités, différences, jeux et multiplicités. Mais leur inflation nous a fait oublier les identités qui, elles aussi, dans la science et hors de la philosophie, doivent se dire au pluriel. Pour les distinguer de leurs images philosophiques (les totalités unitaires), on les appellera les identités-de-dernière-instance : vivantes, inaliénables, elles ne se perdent pas dans le monde, l'histoire, le pouvoir, le langage, etc., mais déterminent notre rapport réel à ces autorités. De là quelques conséquences pour la pensée même : une description dite non-épistémologique des sciences et de leur autonomie à l'égard de la philosophie : la science est la pensée qui se rapporte en dernière instance à ces Identités comme au réel même ; une généralisation, dans les limites de la science, des concepts de fractalité et de chaos, qui sont ainsi étendus des objets géométriques au savoir scientifique lui-même et, de là, au langage naturel (à la philosophie et à l'art) ; une nouvelle pratique de la pensée fondée sur la priorité de la science : par exemple une modélisation fractale et chaotique de la philosophie, d'où le concept d'une philosophie artificielle, d'une synthèse d'énoncés qui ne soit pas le simple prolongement de l'intelligence artificielle. Loin de la consommation morose de l'histoire et des textes, voilà quatre objets nouveaux en vue d'une réforme scientifique et esthétique de l'entendement.

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