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Problèmes de la vie

Problèmes de la vie

J’ai choisi, dans ce livre, de parler des problèmes de la vie, seule attitude convenable à un auteur qui se réclame exclusivement de la qualité de biologiste. Un choix s’est imposé parmi les points à envisager, sous peine de déborder le cadre d’un tel ouvrage. On me reprochera sans doute des lacunes. J’ai visé à m’en tenir à ce qu’il est permis de considérer comme les fondements mêmes des processus vitaux. Je les ai répartis en divers chapitres. Dans chacun d’eux, j’ai d’abord procédé à un exposé objectif, en essayant de trouver le juste milieu entre une vulgarisation, qui eût risqué de donner des faits une image schématique et de trahir l’exactitude par trop de simplicité, et un excès d’approfondissement et de technicité. J’ai chaque fois fait suivre cet exposé d’un examen critique où j’ai, pour un temps, abandonné le terrain de la « biologie descriptive » pour pénétrer, non d’ailleurs sans prudence, dans celui de la « biologie spéculative ». Mais cette dernière n’est pas de la « biologie philosophique ». Or, il m’est apparu souhaitable que ce livre se conclue par une synthèse dans laquelle l’esprit et le langage philosophiques prennent le pas sur l’esprit et le langage biologiques. J.-P. Aron, agrégé de philosophie, a bien voulu accepter d’écrire ce dernier chapitre, brève synthèse qui est entièrement son œuvre. Notre propos est ainsi de permettre à nos lecteurs, non seulement de se familiariser avec les acquisitions réalisées au cours des dernières années à propos des mécanismes essentiels mis en jeu chez le vivant, mais encore de les guider sur la voie des réflexions que ces mécanismes suggèrent. Nous leur présentons les éléments d’une prise de position qu’ils choisiront librement. Quant à nous, nous avons estimé que notre rôle était de suggérer, non de prendre parti.

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