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Le Ciel touche à peine terre

Le Ciel touche à peine terre

Deux jeunes hommes, les frères Mercerer, Johan et Dietrich, chevauchent à travers une campagne noyée de brume, escortés par l'homme de confiance de leur père, Samson, dit Sansonnet.

Nous sommes en 1650, à l'automne, dans le nord de la Hollande, dans ce pays plat et mélancolique, sans cesse menacé par la mer, qu'on appelait alors les Provinces-Unies.

Les trois voyageurs laissent derrière eux Terhorne, port lointain de la Frise, et descendent vers le sud par petites étapes, contournant le Zuiderzee, selon un tracé aussi fantomatique que coloré qui doit (mais est-ce vraiment une obligation?) les mener à Paris.

Michel Chaillou a laissé à Johan, le méditatif, le soin de raconter cette étrange odyssée gorgée d'eau, plantée d'arbres à pendus et jalonnée d'auberges inquiétantes, avec l'horizon (le dénouement?) qui se dérobe aussi sûrement qu'un troupeau de nuages sous le vent : "A la dernière maison, soulignée d'une barrière verte, déjà nous n'étions plus rien que trois ombres glissantes, galopantes, affamées de solitude et de ciel profond."

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