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Adieu, Betty Crocker

Adieu, Betty Crocker

Après nous avoir donné Fillion et frères, François Gravel explore à nouveau l’univers des souvenirs familiaux. Cette fois, il revisite les années 1960, l’époque des Beatles, des familles nucléaires et des reines du foyer. Fouillant le passé de sa tante Arlette, le personnage de Benoit nous invite à plonger dans l’atmosphère de cette époque telle une visite guidée dans les albums de famille. Sous le mode de la tendre nostalgie, François Gravel nous offre un portrait magnifique d’un être incroyablement fragile qui a su être un phare pour ses proches. Avec des personnages plus vrais que nature, on se reconnaît, on se retrouve et on redécouvre un passé pas si lointain où la vie se vivait à un rythme moins effréné et où la famille traditionnelle était encore l’unité de base de la société. À l’occasion du décès de sa tante Arlette, Benoit, un universitaire dans la cinquantaine, se remémore des souvenirs d’enfance. Il raconte à sa compagne l’odyssée de ses 10 ans, du temps où on faisait des tours de « machine » pour visiter la parenté le dimanche après-midi. De ces visites dominicales, il y avait, bien sûr, l’arrêt obligé chez tante Arlette – surnommée Betty Crocker – à son split-level de Beaurivage Gardens à Boucherville. Fasciné par son destin d’épouse-modèle, Benoît s’interroge sur la vie de cette femme qui n’a jamais quitté sa résidence après la mort accidentelle de son mari, chauffeur d’un autobus Voyageur. Trente ans confinée à demeure. Trente ans à être à la merci de son entourage pour lui fournir l’essentiel. Celle qui semble si parfaite, avec des enfants si parfaits, cache-t-elle une zone d’ombre ? Qu’arrive-t-il lorsqu’on gratte un peu le vernis de la perfection ? Benoit arrive à tirer des conclusions plutôt étonnantes…

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